L'ampleur
des mouvements féministes finit par sensibiliser les grandes
institutions internationales. L'ONU proclame ainsi l'année 1975
comme « L'année de la femme » lors d'une conférence
internationale à Mexico. Cette reconnaissance officielle sera
importante pour la cause féminine puisqu'elle contribuera à faire
progresser les lois et les mentalités. Lors de cette même
conférence, il sera également proposé de faire un bilan de la
condition des femmes dans chaque pays sur les 10 prochaines années
afin de prendre des mesures et évaluer les résultats.
En Europe,
ces résultats entraineront le parlement Européen à se soucier de
l'égalité professionnelle, car les chiffres montrent que les femmes
sont toujours très mal payées par rapport aux hommes, malgré
qu'elles fassent le double de leur travail..
Au
niveau politique, on commence à voir des femmes dans le gouvernement
lors de la présidence de Monsieur Valéry Giscard D’Estaing :
c'est donc la naissance du « féminisme d’État » qui
s'intensifiera quelques années plus tard avec l'arrivée au pouvoir
de la gauche en 1981. Toutefois, comme le remarquera Béatrice
Majnoni d'Intignano, professeur à l'Université de Paris XII-
Créteil, « on leur promet beaucoup mais elles obtiennent
peu. » Leur insertion dans ce milieu restera tout de même
assez difficile, surtout lorsque le gouvernement est majoritairement
composé de membres de droite, comme par exemple le gouvernement
d'Alain Juppé de 1995, dont 40 % des ministres étaient issus
de l’extrême droite. Ce gouvernement s'est caractérisé au départ
par une importante présence de femmes ( par rapport aux précédents
gouvernements ) : 12 femmes sur 43 membres au total. Cependant, seul
4 d'entre elles seront maintenues après une réduction du nombre de
membres.. Elles seront d'ailleurs appelées ironiquement par la
presse « les jupettes ».
Lorsque les femmes tentent de s'engager en politique, elles se heurtent à plusieurs difficultés : l'hostilité des partis, les opinions et les préjugés envers les femmes, la crainte d'affronter un milieu concurrentiel et dur, et surtout la peur de ne pas être écoutées et entendues..
Lorsque les femmes tentent de s'engager en politique, elles se heurtent à plusieurs difficultés : l'hostilité des partis, les opinions et les préjugés envers les femmes, la crainte d'affronter un milieu concurrentiel et dur, et surtout la peur de ne pas être écoutées et entendues..
Dans
ce spot publicitaire, cette femme nue a des gestes très subjectifs avec le
produit vendu, ici la bouteille de jus d’orange Joker. Ces gestes sont très
sensuels et ont une connotation sexuelle .On est donc passé d’une peur totale
de montrer la nudité au public, à la naturalisation complète de celle-ci durant
les années 80. Encore une fois, le contexte social de la condition féminine n’a
pas de lien avec ce spot publicitaire
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